De la casquette-saucisse au casque de vélo pliable : La grande histoire du casque de vélo

Attirez l’attention : Découvrez l’évolution fascinante des casques de vélo
L’histoire du casque de vélo est un voyage intrigant qui s’étend sur plusieurs décennies, marqué par des étapes importantes et des changements dans la perception de la sécurité des cyclistes. Des débuts modestes aux innovations modernes que nous voyons aujourd’hui, le casque de vélo est devenu un équipement essentiel pour les cyclistes du monde entier. Dans cet article, nous explorerons l’évolution du casque de vélo, en examinant ses origines, les avancées notables et l’impact qu’il a eu sur la communauté cycliste
Suscitez l’intérêt : Les premiers jours et l’adoption réticente
La période d’après-guerre a posé les bases de l’émergence du casque de vélo. Cependant, il n’était pas toujours considéré comme une composante essentielle de l’équipement d’un cycliste. Jusqu’aux années 1980, seuls quelques cyclistes choisissaient de porter des casques, préférant des casquettes simples à la place. Les accidents mortels, les percées technologiques et la recherche de vitesse ont progressivement élevé l’importance du casque parmi les professionnels et les amateurs. L’histoire du casque de vélo en France et en Europe est étroitement liée à l’évolution du cyclisme et à notre préoccupation croissante pour la protection dans un monde de plus en plus urbanisé.
Les cyclistes sportifs ont été les figures pionnières, bien que parfois à contrecoeur, dans l’adoption du casque de vélo. Auparavant, il était principalement porté par les pistards, mais il a gagné en importance lorsque le coureur de cyclo-cross Jean Robic a fait une chute grave sur les pavés de l’infâme « Enfer du Nord » lors de la course Paris-Roubaix. L’accident de Robic l’a convaincu de l’importance du casque, ce qui lui a valu le surnom de « tête de cuir ».
En 1945, les casques étaient fabriqués en cuir rembourré. Alors que les pistards les adoptaient facilement, les cyclistes sur route ne portaient des casques que dans des conditions météorologiques ou routières spécifiques, telles que la pluie, les pavés ou les épreuves de cyclo-cross. Les innovations en matière de conception de casques n’ont émergé qu’à partir des années 1980.
En 1985, le cycliste italien Francesco Moser, qui cherchait à battre le record mondial de l’heure, a fait un choix inattendu. Malgré son entourage de spécialistes chargés de créer l’équipement optimal, il a opté pour une casquette bien ajustée pour réaliser son exploit au Mexique. Cette décision non conventionnelle reflétait l’accent croissant mis sur le coefficient de pénétration dans l’air (coefficient Cx) alors que les experts cherchaient des moyens de gagner des secondes précieuses.
Désir : Un changement de perception et une adoption généralisée
L’évolution des casques de vélo aux États-Unis
Dans les années 1980, les cyclistes américains ont abandonné la casquette-saucisse au profit du casque Bell. Bell, une entreprise américaine célèbre pour avoir inventé le casque intégral, a étendu son intérêt au cyclisme. Les avancées technologiques ont conduit au développement de casques en polyuréthane expansé, offrant plus de confort et une meilleure aérodynamique.
L’adoption des casques par les cyclistes professionnels en Europe
Alors que certains cyclistes surnommaient affectueusement ces casques « cocottes-minute » en raison de la chaleur qu’ils généraient, Francesco Moser est devenu le premier cycliste à battre le record de l’heure en portant un casque profilé au Mexique. Cependant, en Europe, les cyclistes professionnels étaient divisés quant à l’utilisation des casques, à l’exception des cyclistes de la République démocratique allemande (RDA), qui furent parmi les premiers à les adopter dans les courses de compétition.
Les tentatives de l’UCI pour imposer le port du casque
En 1991, l’UCI (Union cycliste internationale) a tenté d’imposer le port du casque à tous les cyclistes professionnels pour des raisons de sécurité. Cependant, cette décision a été contestée. Lors de la course Paris-Nice, Francis Moreau a été disqualifié pour avoir enlevé son casque, ce qui a entraîné une protestation de la part des autres coureurs qui ont décidé de rouler sans casque.
Les grèves et les sanctions
La même année, le peloton du Tour de France s’est mis en grève pour protester contre la nouvelle règle imposée par l’UCI. Face à cette protestation, l’UCI a finalement reculé. Cependant, le port du casque est resté obligatoire dans d’autres pays européens. En 1996, Jacky Durand a été sanctionné par l’UCI pour avoir enlevé son casque lors d’une étape du Tour Charleroi-Liège.
La tragédie qui a marqué un tournant
En 2003, la mort du coureur kazakh Andrei Kivilev lors d’une chute a poussé l’UCI à reconsidérer sa position sur le port du casque. Les rapports médicaux ont clairement indiqué que si le coureur avait porté un casque, ses blessures auraient été moins graves. Cette tragédie, la huitième mort en vingt ans de cyclisme professionnel, a été le point de basculement. En 2003, l’UCI a rendu le port du casque obligatoire dans le Tour de France, à l’exception des ascensions finales. En 2005, cette dernière exception a été définitivement supprimée.
Les différents types de casques pour cyclistes

Les casques de vélo ont également évolué pour répondre aux besoins spécifiques des différents types de cyclistes. Par exemple :
Casques de VTT
Les casques de VTT sont équipés d’une visière pour protéger contre les branches, les éclaboussures et les changements de luminosité sur les sentiers forestiers. Ils offrent une meilleure couverture à l’arrière du crâne, et il existe différents modèles disponibles, notamment les casques intégraux préférés des pratiquants d’enduro et de descente.
Casques pour vélos à assistance électrique (VAE)
Pour les vélos à assistance électrique, un casque de vélo standard portant l’étiquette NF EN 107 est généralement suffisant. Cependant, pour les « speed bikes » capables d’atteindre 45 km/h, il est recommandé de porter un casque de moto homologué ECE-R 22.05.
Casques de vélo de route
Les casques de vélo de route doivent couvrir la tête du front jusqu’au cou pour protéger la colonne vertébrale en cas de chute. Ils peuvent être fabriqués avec une structure interne en polycarbonate, en carbone ou en titane. Les concepteurs de casques de vélo de route se concentrent sur la ventilation et l’aérodynamisme pour assurer une meilleure protection sans compromettre la résistance du casque.
Casques pour cyclistes urbains et vélos de ville
Les casques pour les cyclistes urbains et les vélos de ville sont conçus pour une utilisation quotidienne en milieu urbain. Ils intègrent des fonctionnalités pratiques, telles que les canaux de ventilation et les visières, tout en offrant une protection adéquate.
Les innovations récentes
Le marché des casques de vélo a connu plusieurs innovations pour répondre aux besoins des cyclistes d’aujourd’hui. Par exemple, la société Overade a réussi à combiner sécurité et praticité en commercialisant le casque pliable PLIXI FIT. Ce casque peut être plié en deux mouvements, ce qui facilite son transport dans un sac à dos ou un casier, et il est très apprécié par les cyclistes qui se déplacent fréquemment.
Le vélo prête son casque à d’autres formes de mobilité
Aux côtés des différentes disciplines du cyclisme, les deux-roues se sont développés. La recherche de moyens de transport alternatifs à la voiture, aux transports publics traditionnels ou à la marche a remis au goût du jour la trottinette, avec ou sans moteur. Jusqu’à la fin du XXe siècle, elle était réservée aux enfants, mais elle a désormais conquis les adultes en ville.
Il en va de même pour les skateboards et les rollers. Économiques, écologiques et amusants, ils sont parfaits pour les trajets de moins d’un kilomètre. Cependant, tous nécessitent un casque pour les rendre plus sûrs en ville. Les amateurs de ces moyens de mobilité douce s’équipent de casques de vélo dont la polyvalence convient parfaitement à ces multiples modes de déplacement.
Le casque de vélo : un accessoire de plus en plus intelligent et polyvalent
Si vous placez devant vous un casque à rebords, un casque profilé, un casque de coureur du Tour de France 2020, un casque de VTT et un casque de vélo de ville pliable comme le modèle PLIXI FIT, vous vous rendrez immédiatement compte des progrès et des changements qu’a connus cet accessoire en moins d’un quart de siècle. Les navetteurs, les citadins et tous ceux qui utilisent un vélo de ville pour se rendre au travail, faire les courses ou se déplacer en ville apprécient un casque qui les protège tout en bénéficiant de toutes les avancées permises par le progrès technologique.
La dernière génération de casques de vélo connectés avec des clignotants vous permet de signaler les changements de direction sans lâcher le guidon. Un système très intelligent et pratique lors des déplacements en milieu urbain. Il suffit d’appuyer sur le bouton du guidon pour activer le klaxon. Les casques connectés intelligents comprennent un éclairage et des indicateurs, mais offrent également la possibilité de communiquer ou de consulter des applications pour faciliter votre trajet grâce à une liaison Bluetooth. Cette dernière gamme de casques de vélo ne fait pas le poids face aux casques avancés disponibles pour les motos.
Les casques de vélo sont de plus en plus conçus comme des objets personnalisables ou faisant partie d’un look. Si vous aimez un look sportswear ou chic décontracté, vous pouvez opter pour les lignes vintage d’un casque bol, tandis que si vous préférez un style plus sportif et contemporain, vous pouvez choisir un casque avec des aérations et une couleur tendance pouvant être personnalisé, comme les équipes professionnelles, en appliquant des autocollants.
Le casque de vélo, en plus d’être un objet d’amélioration de la sécurité, est devenu un moyen de s’affirmer. Adopté par de plus en plus de cyclistes, il continue d’accompagner la grande révolution de la mobilité urbaine tout en poursuivant sa révolution esthétique et technologique.
F.A.Q
R1 : Un casque VTT avec visière offre une protection supplémentaire contre le soleil, la pluie, la poussière et les branches lors de la pratique du VTT. Il protège également votre visage et vos yeux des éclaboussures de boue et des débris.
R2 : Oui, la plupart des casques VTT avec visière ont une visière réglable. Cela vous permet d’ajuster l’angle de la visière en fonction de la luminosité et des conditions de conduite pour une meilleure visibilité.
R3 : Oui, les casques VTT avec visière conviennent à la plupart des types de VTT, tels que le cross-country, l’enduro et le trail. Ils offrent une protection supplémentaire et une meilleure visibilité, ce qui les rend polyvalents pour diverses pratiques du VTT.